Ah je m'en souviendrai de ce camping ! POuRqUoI ? Je vous explique...
Pour commencer, il faut savoir que j'étais obligé d'aller à ce camping et puis il faut savoir aussi que je déteste la personne qui était à l'origine de camping. Mais par la suite, je l'ai encore plus détesté au point d'avoir une envie de meurtre... LOL
Premeir jour : départ. Le car nous attend. Il faut tout charger dans le car. Premier truc bizarre, je ne vois pas mon cher collègue. Mais où est-il ? Pendant ce temps là, les enfants chargent leurs bagages puis les affaires de camping. J'attends toujours l'AUTRE pour mettre deux énormes malles de nourriture et de matériel dans les souttes du car mais toujours personne à l'horizon. Bon je demande l'aide du chauffeur car le temps passe malgré ça et c'est seulement après que je vois enfin arrivé au loin l'AUTRE avec une petite glacière à la main dans laquelle se battait trois sachets de gruyère rapè et deux paquets de jambon. Bref, il n'a rien fait.
Arrivé au camping de Lormes, il faut tout décharger à nouveau sous un ciel qui annonce plutôt la pluie. On se dépêche tous un peu : l'AUTRE visiblement ne connaît pas ce verbe mais a tout de même descendu du car quatre pauvres matelas. Pas mal ?
Après, il faut monter les tentes. Tâche barbante mais nécessaire si l'on veut dormir à l'abri la nuit. Alors on s'y attaque tous excepté une seule personne : l'AUTRE qui lui monte de son côté sa tente perso avant d'aider à monter celles des enfants. Donc j'ai du une par une monter les tentes des gamins (cinq au total). Apparement, ça ne l'a pas trop dérangé que je fasse tout comme pour le reste d'ailleurs. Après la répartition des gamins dans les tentes, répartition faite en sorte que je ne me retrouve pas dans la même tente de l'AUTRE, tous les gamins ensuite rangent leurs affaires dans leur tente respective tout comme l'AUTRE qui rangent toutes ses affaires de pêche (lit de pêche, cannes à pêche, duvet spécial de pêche, asticots, amorçage, bottes, "Carpe magazine", etc).
Midi sonne, les enfants ont faim. Il est donc l'heure de préparer le repas. Qui s'y colle à votre avis ? Encore moi parce que l'AUTRE est parti faire une pause, pause sans aucun doute méritée avec tous les efforts qu'il a fournis jusque là.
L'après-midi se pointe ce qui signifie que les activités vont commencer. L'AUTRE fait un groupe pour faire activité "pêche" comme par hasard et moi un autre pour l'activité "mini-golf". Ouf, j'ai eu un peu de temps pour ne pas voir sa tête. A 16h00, il est évident qu c'est moi qui ai préparé le goûter. L'AUTRE prend sa pause encore et toujours. Et tous les repas se passaient dans les mêmes conditions : l'AUTRE ne faisait rien et mangeait avant tous les gamins ce qui est très logique.
Le soir, l'AUTRE s'amuse à faire des concours de pets et les fait chier dans les tentes en prenant leurs bonbons, en secouant leurs tentes, en arrachant leurs duvets, en mettant une sardine à l'ouverture de la tente afin que les gamins ne puissent plus sortir. Malin, n'est-ce pas ?
Le matin, l'AUTRE se réveille une fois que j'ai préparé le petit déjeuner et que tous les enfant l'ont pris. L'AUTRE se lève enfin pour tous manger les restes. Mais pas tout ce qui est "fruit & légumes" parce l'AUTRE n'"aime" ça ; par contre il adore tout ce qui est matière grasse et viande et grosse bouffe (saucisson avec mayonnaise, nutella à même, un paquet de carambar qu'il a fallu que je rachète pour la veillée car il les a tous bouffer à lui tout seul, Magnum qu'il a finalement pas eu, etc).
L'après-midi de cette journée, tout le monde malheureusement a fait pêche. Et comme tout le monde sait que je suis un passionné de la pêche, j'ai passé là un agréable après-midi. Heureusement qu'il y avait les gamins avec qui j'ai pu parler. Et puis, le soir, on allait manger quand l'AUTRE a eu l'idée intelligente de faire une bataille d'eau avec les gamins ce qui les a tous énervés. L'AUTRE m'insupportait de plus en plus si ce n'est que l'AUTRE a tout bousillé la veillée que j'avais soigneusement préparée. Pareil, dès que les gamins étaient couchés, ils les a tous fait chiés. Le matin, pareil que la veille. Et ce matin là, il a fallu déplier les tentes. "Je vais attendre qu'il soit levé pour lui demander qu'il commence à déplier les tentes" me suis-je dit. C'est ce que je fait par la suite et moi, après le lui avoir demandé, je me suis dirigé en directoin de la douche... d'une très très longue douche... dans l'espoir qu'il aura tout fait. Après une douche de 35 bonnes minutes, je reviens sur notre emplacement quand soudain je m'aperçois que rien n'avait été défait et que l'AUTRE était assis dans son fauteuil en train de lire "Carpe magazine". Je me suis mis à l'engueuler. Les gamins n'ont rien compris et lui aussi. Bref, je me suis retrouvé quand même à replier deux tentes sur cinq. J'avais hâte de partir.
De retour à Clamecy, pour me venger, une fois le car devant le centre de loisirs et après en être descendu, je me suis allé me cacher dans un coin du château parler avec Marie (une collègue) de tout ce qui m'était arrivé au camping pendant que l'AUTRE déchargeait et rangeait toutes les affaires.
Et pour finir, une fois que l'AUTRE était parti, j' ai touché deux mots au directeur que l'AUTRE ne faisait strictement rien à part sa "pêche".
A part ça, ce camping était... comment dire... mémorable !!!